1. Définition
La réforme involontaire des vaches est définie par le taux de réforme involontaire, c’est-à-dire le pourcentage de vaches qui meurent, ou qui doivent être euthanasiées ou abattues (en urgence ou pas) à cause de maladie ou d’accident durant les 150 premiers jours de lactation. Le nombre de référence est le nombre moyen de vaches sur l’exploitation durant les 12 derniers mois.
2. Contexte
Des taux de réformes élevés sont souvent un signal d’alarme pour une sollicitation trop excessive des capacités physiologiques des vaches laitières et sont associés à des performances de vie insatisfaisantes. Cependant, les chiffres doivent être nuancés : quelques exploitations très performantes vendent des bêtes d’élevage en grande quantité ou sélectionnent beaucoup sur la performance laitière, l’aptitude à la traite ou le tempérament malgré un taux de réforme élevé, la santé animale peut alors être supérieure à la moyenne.
Or, si le taux de réforme involontaire (c’est-à-dire les éliminations dues à des maladies et/ou des accidents) est élevé, cela n’est guère compatible avec un élevage respectueux des animaux et une production laitière économiquement viable. Les raisons de cet état de fait sont en général l’apparition trop fréquentes de « maladies de production », soit des maladies dont l’apparition est directement ou indirectement liée à la production laitière. La proportion de vaches éliminées involontairement devrait être aussi faible que possible. Dans les manuels de médecine de troupeau, l’objectif est un taux de réforme involontaire de moins de 20% des vaches du troupeau par année.
3. Méthodologie
Provenance des données :
Quelles données sont utilisées :
4. Exemple
Du 30.08.2020 au 30.08.2021: 30 vaches
Vente pour l’élevage : 2 animaux
Abattage pour cause de mauvaise aptitude à la traite : 1 animal
Réformes involontaires : 2 animaux
Il en résulte un taux de réforme involontaire de 6.7% (2 sur 30).