Ce projet a été initié par le rapport sur le postulat Bourgeois « Digitalisation dans le domaine agricole. Rôle de la Confédération » du conseiller national Jaques Bourgeois, qui a été publié en 2022.
Le projet n'en est qu'à ses débuts, mais un premier aperçu intéressant a été donné par Cédric Moullet (responsable de l'unité de direction Numérisation et gestion des données de l'Office fédéral de l'agriculture - OFAG) lors de sa présentation à l'occasion d'un atelier sur la « Plus-value pour le producteur de lait suisse et la production laitière»
Le monde a beaucoup changé ces dernières années. Si nous réservions autrefois une chambre d'hôtel par téléphone, cela se fait aujourd'hui le plus souvent par un simple clic. La numérisation a progressé rapidement et est désormais omniprésente dans notre quotidien. Mais comment doit-on s'en servir ? A qui appartiennent les données et où se trouvent-elles ?
Nous avons absolument besoin de nouvelles infrastructures et de nouvelles règles du jeu pour résoudre ces questions et conserver notre souveraineté en tant que pays et en tant qu'agriculteur.
Outre ces aspects quelque peu chaotiques et menaçants, la numérisation recèle également des opportunités. Selon Cédric Moullet, lorsque des infrastructures sont créées pour les données, l'homme doit rester au centre. Les nouveaux instruments doivent simplifier le travail. Le principe "Only-Once" est très important. Les données doivent être saisies de manière simple et qu’une seule fois et les nombreux doublons dans le secteur agroalimentaire doivent être éliminés.
Mais comment cela peut-il fonctionner ? Le nom agridata.ch est trompeur, car agridata.ch ne possède aucune donnée, seulement des accords. C'est une sorte d'autoroute sur laquelle les données peuvent être transportées - pour autant que les propriétaires des données soient d'accord, c'est-à-dire qu'ils donnent leur autorisation par des validations. Ainsi, par exemple, les mesures des boxes peuvent être enregistrées chez le contrôleur numéro 1. Si l'agriculteur est d'accord, le contrôleur numéro 2 peut consulter ces données en utilisant l'infrastructure mise à disposition par agridata.ch.
Pour mettre en place cette infrastructure, agridata.ch dispose d'une fenêtre d'opportunité de 10 ans. Nous souhaitons bonne chance au projet.
